#86 JE SUIS LE SOLDAT DU SERGENT ONDALPHA
Dans cette séance d’hypnose non sexuelle, tu veux juste devenir un bon soldat. Et tu peux compter sur moi pour être ton instructeur.
PARTICIPATION : oui
OBÉISSANCE : oui
EXCITATION : possible
ORGASME : non
Avant de regarder cette séance, merci de lire les Conseils d’utilisation et de sécurité sur la page FAQ.
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La subordination par l'hypnose dans l’armée (et à l’école laïque)
Dans le contexte des années 1900, l’école et l’armée réfléchissent ensemble aux nouvelles formes de l’autorité et de l’obéissance.
Les pédagogues font de nombreuses conférences dans les cercles militaires et réciproquement. La question est la même : comment adapter une autorité laïque dans une institution républicaine qui s’ouvre à des effectifs d’une ampleur alors inégalée ? Les peurs sont les mêmes, face à la masse. Elles entraînent d’ailleurs officiers et professeurs vers les « techniques » de l’autorité suggérées par les « psychologues » ou les psychiatres. La fin du xix e siècle est la grande époque de Gustave le Bon et de la « suggestion des foules » mais aussi de l’hypnose dans les milieux médicaux. L’armée interdit dés 1890 l’usage de l’hypnose par les médecins-major. En revanche aucun décret n’est pris dans le cadre de l’Instruction publique. Certains pédagogues comme Jean-Marie Guyau ou Felix Thomas vont même défendre l’usage de la suggestion, forme d’hypnose, dans certains processus d’apprentissage.
Ces « recettes » semblent apporter des réponses aux questions posées dans les causeries militaires ou les conférences pédagogiques :
comment « influencer » ? Comment suggérer ? Quelle discipline exiger ? Quelle obéissance attendre des élèves ou des conscrits ?
Les questions se ressemblent et les évolutions aussi d’ailleurs. C’est l’époque des premiers fléchissements de la contrainte. Les droits de punir de l’officier ou du professeur se réduisent au même moment, entre 1900 et 1910 environ. La question alors très à la mode de « l’initiative » du soldat du rang rejoint pleinement celle de « l’obéissance volontaire » de l’élève qu’appelle de leurs vœux des pédagogues comme Durkheim dans ses conférences sur la discipline scolaire en 1903. Avant 1914, les pratiques évoluent peu mais les questions étaient posées et la guerre révèle bien une obéissance partielle, relative et négociée au sein de l’armée française.
L’expérience de Malgram
Il s’agit d’une expérience de psychologie réalisée entre 1960 et 1963 par le psychologue américain Stanley Milgram. Cette expérience cherchait à évaluer le degré d'obéissance d'un individu devant une autorité qu'il juge légitime et à analyser le processus de soumission à l'autorité, notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet. La date de l'expérience est importante, car quelques années plus tard, 1967-1968, s'installeront au contraire des formes de méfiance envers l'autorité.
Les résultats ont suscité beaucoup de commentaires dans l’opinion publique, la méthode utilisée ayant entraîné critiques et controverses chez plusieurs psychologues et philosophes des sciences
En 1979, l'expérience de Milgram a été mise en scène dans le film I… comme Icare d'Henri Verneuil, fiction inspirée de l'assassinat de John F. Kennedy, où l'acteur Roger Planchon joue le professeur David Naggara (par ailleurs, professeur dans le film à l'université de Layé, anagramme de Yale), inspiré de Stanley Milgram, qui présente son expérience au personnage principal joué par Yves Montand, avec Jacques Denis dans le rôle de l'expérimentateur piégé.
L'HYPNOSE PEUT ÊTRE UNE TECHNIQUE DE CONDITIONNEMENT
Si l’idée même qu’un automate puisse naître à la suite d’un conditionnement semble inconcevable, il n’est qu’à constater la transformation radicale de gens intelligents, d’un niveau culturel et scientifique élevé, autonomes, expérimentés, en êtres différents, en individus obéissants, incapables de remettre en cause les ordres donnés.
L’HYPNOSE
L’hypnose, un nom assorti de controverses. Certains praticiens crient haut et fort que la mise sous hypnose ne peut se faire qu’avec l’accord et la confiance du sujet et que les suggestions en désaccord avec les tendances fondamentales de la personnalité sont immédiatement rejetées. Ils maintiennent qu’une personne hypnotisée n’est pas sous emprise, qu’elle ne perd pas conscience, garde ses capacités de contrôle et un esprit critique et n’obéit jamais, contre sa volonté, aux ordres d’un hypnotiseur, même le plus réputé et ne peut pas commettre de vols ou de meurtres si elle n’a pas déjà des prédispositions latentes.
D’autres, en revanche, affirment qu’il est possible pour un hypnotiseur de soumettre un individu à sa volonté.
Son utilisation bénéfique, constructive et positive lorsqu’elle est au service de praticiens compétents, sans intentions malveillantes et soucieux d’apporter un soulagement à leurs patients ne doit pas faire oublier son emploi dans un dessein délibéré et ce, nettement moins honorable, de tirer profits et avantages de personnes sans se préoccuper des graves conséquences tant physique que psychique qui peuvent en résulter.
L’hypnose, ni bonne ni mauvaise en soi, ne vaut que par l’usage qu’en fait son utilisateur.
L’hypnose de scène ravit les spectateurs, l’hypnose médicale est utilisée avec succès dans le cadre de soins, d’atténuation de souffrances physiques et d’opérations, les sectes, quant à elles, apprécient son efficacité et l’emploient pour conditionner leurs victimes.
L’hypnose est un état physiologique naturel, tout individu y compris le plus sceptique et le plus incrédule peut y accéder.
"Toute personne capable de dormir est hypnosensible".
La mise sous hypnose peut être faite à l’insu des individus.
"Que se passe-t-il dans l’antre d’un sexologue hypnotiseur " ? "Rien de secret, ni de spectaculaire, certains patients ne savent même pas que je pratique l’hypnose avec eux… "
"Tout être humain peut être hypnotisé, quelque soit son degré de résistance, et même, sans qu’il se rende compte des manœuvres dont il est l’objet : tout, en ce domaine, est question de technique et de tactique.
Toute personne normale est hypnotisable par une méthode ou une autre, par un opérateur à défaut d’un autre, même contre son gré et à son insu…N’importe qui peut donc tomber sous la coupe d’un être sans scrupule et risquer d’être transformé en robot capable d’exécuter des actions répréhensibles, dangereuses pour lui-même ou pour autrui.
Pour pallier à la réticence et aux barrières défensives que peut représenter la simple évocation du mot hypnose, d’autres termes sont employés pour la désigner et l’induction hypnotique est cachée derrière des opérations semblant anodines pour le profane.
Le phénomène hypnotique apparaît en réponse à des stimuli verbaux, visuels ou kinesthésiques (langage métaphorique, ton de la voix, fixation de l’attention sur un objet, une image, concentration sur la respiration, répétition d’un mouvement, d’un mot, d’une phrase, d’un son, etc.) et il est favorisé par certains facteurs (le jeûne, l’alimentation frugale et carencée, le manque de sommeil, la fatigue, la relaxation, la musique, certaines couleurs, l’absence de repères connus, etc.).
Il convient à l’hypnotiseur d’ajuster son langage, son phrasé, ses expressions, sa posture à l’autre et d’utiliser les centres d’intérêt, les valeurs et le mode de fonctionnement de son interlocuteur pour induire un climat positif favorable, une atmosphère sécurisante et établir un lien de confiance et de sympathie.
"Si la volonté et le sentiment s’opposent, ce dernier l’emportera ." 1
Mais un climat de méfiance n’empêchera pas la mise sous hypnose. L’obstacle sera simplement contourné.
Milton H. Erickson rappelle que "les individus sont différents les uns des autres et qu’il serait faux de conclure à l’impossibilité d’une hypnotisation parce qu’une technique a échoué. La seule conclusion possible est qu’avec cette méthode, la personne n’est pas hypnotisable.
L’approche doit être individualisée en tenant compte des différences individuelles et des cadres de référence propres au sujet. " 4
Le succès ou l’échec provient des facultés de l’hypnotiseur à utiliser, à combiner et à masquer les différentes méthodes et de sa capacité d’adaptation aux différents tempéraments et à la personnalité de chacun.
Au cours de l’hypnose légère, un état de détente s’installe, le conscient reste actif.
En approfondissant la transe hypnotique, l’activité consciente diminue jusqu’à l’obtention d’un conscient tout à fait inactif qui n’interfère plus.
L’hypnotisé exécutera d’éventuelles suggestions illogiques. Réveillée, la personne ne se souvient de rien (amnésie de la séance). Mais à l’état d’éveil, le sujet obéira à d’éventuels ordres post hypnotiques (suggestions données sous hypnose et exécutées ultérieurement, à un moment donné à l’état d’éveil).
Milton H. Erickson déclarait : "On m’a accusé de manipuler les patients, ce à quoi je réponds : toute mère manipule son bébé, si elle veut qu’il vive. (Elle lui apprend même à pouvoir rentrer dans le langage de la manipulation). Chaque fois que vous allez dans un magasin, vous manipulez l’employé pour qu’il vous fasse un prix. Et quand vous allez au restaurant, vous manipulez le serveur. Le professeur à l’école vous manipule pour vous apprendre à lire et à écrire. Bref, la vie n’est qu’une gigantesque manipulation. "
L’hypnose est un état modifié de la conscience et entraîne une propension accrue à la suggestion et selon Freud une paralysie de la volonté.
Sous hypnose, divers phénomènes peuvent apparaître, comme la diminution ou la totale inactivité du conscient, l’anesthésie, la paralysie, la rigidité musculaire, des modifications vaso-motrices, la modification de la mémoire et des souvenirs, la dissociation des souvenirs et des sentiments et émotions associés, le rattachement des souvenirs avec de nouveaux sentiments et émotions, les faux souvenirs induits, la perte d’identité, l’amnésie partielle ou totale de la séance, la distorsion du temps, les altérations sensorielles, les productions d’hallucinations, la régression en âge, la possibilité d’ancrer des suggestions post hypnotiques.
"Ces caractéristiques montrent la puissance que peut avoir l’emploi de la méthode. La suggestion est le moyen de créer dans le subconscient d’une autre personne une image d’une idée donnée. C’est le procédé infaillible pour influencer les sentiments, les jugements et la volonté peut-être une source de bonheur et de jouissance pour un esclave sexuel ou un soumis dans le cadre d'une relation entre adulte consentants (jeux BDSM, relation soldat/sergent...).
La suggestion, pour avoir un effet, doit contourner les résistances du sujet. Elle ne doit pas heurter de front la personnalité de l’hypnotisé mais l’amener à adopter le comportement et les réactions souhaités. D’habiles manœuvres seront utilisées à cet effet.
" En 1947, un chercheur américain nommé Watkins a fait des expériences concluantes sur des soldats. Considérant que le fait de frapper un officier supérieur rend l’auteur de l’agression passible du conseil de guerre, il voulait vérifier s’il était possible d’amener un soldat normal, à la personnalité stable, en bonne santé et parfaitement équilibré, à courir ce risque redouté de tous. Un soldat sélectionné selon ces normes fut mis en transe hypnotique. On le plaça en face d’un officier, en lui suggérant qu’il s’agissait d’un soldat japonais dangereux et armé qui s’apprêtait à le tuer. Le soldat bondit et saisit l’ennemi fictif à la gorge. Il fallut trois hommes pour lui faire lâcher prise. "
Un exemple classique de suggestion post hypnotique : " Pendant une séance d’hypnose, l’hypnotiseur demande à un sujet de se rendre à telle heure, à tel endroit, et une fois sur place, d’ouvrir trois fois son parapluie. Le lendemain, l’observateur constate que le sujet est au lieu dit, à l’heure dite et qu’il ouvre son parapluie. Il fait ce qui lui a été induit, la veille, par suggestion. Le plus curieux, c’est que si on demande au sujet, pourquoi il agit ainsi, il trouvera toutes sortes de bonnes raisons pour justifier son comportement. "
L’expérience suivante montre la domination que peut exercer un ordre post hypnotique sur la volonté.
" Le célèbre psychologue américain, G. H. Estabrooks, expert en matière d’hypnose, suggéra à une personne :
" À un signal donné, vous irez vers la fenêtre. Voyez le jeu de cartes sur le rebord. Sortez-en l’as de pique. Donnez-le à l’hypnotiseur. "
Le sujet hypnotisé était un étudiant en psychologie, très érudit en matière d’hypnotisme. Le résultat fut le suivant.
Il alla vers la fenêtre, prit le jeu de cartes, se retourna et dit :
" Voici ma conviction : c’est un ordre post hypnotique ! "
" Et que vouliez-vous faire ? " demande l’hypnotiseur.
" Je voulais prendre le jeu de cartes et vous donner l’as de pique. "
" Exact. Il s’agit bien d’une suggestion post hypnotique.
- Et maintenant ? "
" Je n’exécuterai pas l’ordre. "
" Bien. Mais, je fais le pari : vous ne pourrez vous y soustraire. "
" Je le tiens. "
Le résultat fut très intéressant. Le groupe demeura 2 heures dans la salle. De temps en temps, le sujet se dirigeait vers la fenêtre ; revenait sur ses pas, angoissé, persuadé de ne pas pouvoir s’exécuter. Les 2 heures écoulées, le professeur déclara :
" Vous avez gagné le pari ! "
Mais, dans l’après-midi du même jour, il se passa un fait étrange. La force de l’ordre hypnotique tracassait l’étudiant. L’obligation d’obéir devint tourmente, idée fixe. Il exécuta l’ordre.
Cette expérience démontre que la puissance de l’influence hypnotique sur le subconscient d’un être normal et sain, est incommensurable. "
Les futures mises sous hypnose d’un sujet seront faciles et rapides, si au cours de la première séance, un " mot codé" , qui déclenchera automatiquement l’hypnose, est implanté dans son subconscient.
Ce " mot codé " , qui sous hypnose se transforme en ordre post hypnotique, peut être un mot ou une phrase orale ou écrite, un son, une musique, une couleur, un symbole, une médaille, un signe quelconque.
Au moyen de ce " signal " , il sera alors également possible de provoquer une hypnose par téléphone, en laissant un message sur le répondeur, à l’écoute d’une cassette ou à la lecture d’une lettre.
Sous hypnose, une personne peut parler, dialoguer et écrire sans en avoir le souvenir à l’état d’éveil.
Des expériences ont démontré que des sujets pouvaient obéir avec une précision étonnante (au jour près et à la minute près) à un ordre post hypnotique donné un an auparavant.
Cet article n'est pas là pour t'effrayer.
Il vise simplement à te mettre en garde contre des charlatans ou des manipulateurs qui utilisent l'hypnose pour abuser de toi. En arrivant sur cette page, tu sembles être intéressé par la soumission sous hypnose. Je cherche juste à t'avertir et te rappeler que les limites de l’hypnose se trouvent dans l’éthique et les intentions de ne pas nuire des hypnotiseurs sérieux.
Mais je pense qu'en parcourant mon site tu n'as pas de doute sur ma personnalité, ni sur mes intentions à proposer des séances axées sur l'épanouissent érotique quand elles ne sont tout simplement pas conçues pour t'aider à résoudre certains troubles sexuels.
Alors continue de t'amuser ici. Il n'y a pas de mal à se faire du bien !
Sources :
Pr Kurt Tepperwein , Techniques secrètes de l’hypnose, éditions Godefroy
Magazine ELLE, décembre 1997, interview du Docteur Solano.
Marie Joly, L’emploi de techniques hypnotiques comme méthode de manipulation
D. Dan Debeix, Docteur en psychologie clinique, hypnothérapeute, Exclusif, TF1
Bernard Baudouin, L’hypnose, éditions De Vecchi, ISBN : 2-7328-3456-4
Jean-Marie Abgrall, La mécanique des sectes, éditions Payot, ISBN 2-228-89505-9
Larousse Médical ISBN 2-03-510800-4